Il était mon ami
Du moins je le pensais
Il apaisait mes malheurs
Il me cajolait, me berçait
Il me tenait compagnie
Moi qui était si seul
Et pendant tout ce temps
Il m’hypnotisait, sans relâche
Ô écriture, toi l’indomptable
Ô écriture, toi l’indomptable !
Si farouche, incontrôlable.
Lorsqu’on ne s’y attend plus,
tu brilles soudain de mille feux !
Je sais que le temps est compté,
alors j’arrête tout, il n y a plus que toi.
Vide
Prendre le train, livide
Bosser à l’open space, insipide
Subir les small talk, placide
Tenir, sous stéroïdes
Maudit soit notre amour
Nous aurait-on jeté un sort ?
Quand je prends ce petit chemin, tu choisis le grand boulevard.
Quand tu prends de l’altitude, je préfère redescendre.
Parfois, je tente un pas vers toi, mais tu recules.
Parfois, tu fais un pas vers moi, mais je t’ignore.
L’un reste aveugle quand l’autre s’illumine.
Evasion des cimes
Territoire suffoquant, étourdissant
Un être si perdu et tous ces gens
J’ai besoin d’air, je dois m’enfuir
Pour que ça cesse de me faire souffrir
Incompatible
Des espoirs en miette
Un bon garçon jamais à la fête
Pour beaucoup la magie opère
Et pendant ce temps il désespère
Les piétineurs
Chez vous, dynamiques, enjoués
D’un pas lourd, vous déambulez
Le sol vibre, le sol tremble
Des bruits sourds se font entendre
Odamase
Blasé par les villes bourgeoises
J’ai choisi Mase comme nouvelle base
Une évasion pour faire table rase
Sans emphases et bien en phase
Vacarnaüm
Je suis cerné. Impossible de lui échapper. Dès que je tente de filer en douce, il revient à mes trousses. Il me pourchasse, quoi que je fasse.
(suite…)Dopamine
J’crois qu’j’ai une petite envie
qui grandit qui grandit
Faut que ce soit assouvi
Peu importe ce qu’on en dit