Je déambule dans ce parc aux milles senteurs
Emporté par mes songes je rumine mes malheurs
Soudain tous mes sens sont en émoi
Le vent soulève ton arôme suave jusqu’à moi
Il m’envahit et pénètre jusque dans mon coeur
Les tracas se dispersent ça y est je m’envole
au-dessus d’un monde qui reprend des couleurs
Des souvenirs euphoriques jaillissent et me cajolent
La puissance de ta fragrance est si intense
Je suis en transe, en totale effervescence
Est-ce un jour de chance, une simple evanescence ?
Est-ce de l’inconscience, puis-je te faire confiance ?
Reste avec moi tu es mon opium si précieux
Ne fais pas revenir ces nuages si pernicieux
Je veux que cette extase dure toute la vie
Tu es mon héroïne et tu envoutes mon esprit
Je reviens sur mes pas et soudain tu disparais
Je te cherche partout mais la magie s’est estompée
J’inspire profondément je suis en manque de toi
Je déprime déjà lorsque tu reviens une deuxième fois
A quoi ressembles-tu je ne veux plus t’égarer
Je te trouve enfin sur mon chemin que tu es belle
Tu sembles si fragile, éphémère et rebelle
Toi jolie fleur j’ose à peine t’effleurer
Mon nez se pose sur tes pétales si délicates
La dose de plaisir est enchanteresse
Quand on fusionne ensemble plus rien ne presse
Alors je reste dans ma bulle avant qu’elle n’éclate
Cet instant sublime est bien vain je le crains
Une pulsion qui m’atteint puis qui s’éteint
Un matin, ton parfum si divin va s’évanouir
Et à la fin j’aurai de nouveau envie de fuir
Je m’arrête un moment, j’observe et je suis perdu
j’essaie de comprendre pourquoi ils t’ignorent
Pourquoi je suis le seul que tu rends si éperdu ?
Pourquoi tu m’ensorcelles tellement si fort ?
Cette fois ca y est tu t’es volatilisée
Mes pensées se remettent à me hanter et à fuser
Ce n’était bien sûr qu’une vanité fugace
Seul et triste, je vois à nouveau la vérité en face
Tu as comblé mes manques tout ce temps
Tu m’as diverti et fait rêver l’espace d’un instant
Chercher le bonheur et finir toujours en pleurs
Une quête vouée à l’échec, à la douleur
J’ai appris l’autre fois que la clé était déjà en moi
Mais, invisible, elle ne fait que blesser ma chair
Je désespère, pourvu qu’un jour je la repère
Que je puisse enfin emprunter une autre voie