Je monte vers le sommet
Pour enfin percer ses secrets
La montagne est bien peu docile
Mais pourtant tout semble si facile
Soudain, marmottes et bouquetins se taisent
Le bruit du vent monte depuis les falaises
Vite ! Il faut que je me hâte
avant que la tempête ne s’abatte
Las, le froid mordant glace mon visage
Les flocons de neige s’affolent, j’entends une voix
Des ombres étranges tournoient, me dévisagent
Elles m’enveloppent et prennent possession de moi
En un instant tout se fige, tout s’évanouit,
Je lève les yeux et le ciel se dégage
J’ai été épargné mais j’ai compris le message
Je me presse vers la plaine avant que ne revienne la nuit.