Il était mon ami
Du moins je le pensais
Il apaisait mes malheurs
Il me cajolait, me berçait
Il me tenait compagnie
Moi qui était si seul
Et pendant tout ce temps
Il m’hypnotisait, sans relâche
Il diluait mon esprit
Il tuait mon âme rebelle
Il anesthésiait mes forces
Il immobilisait mon corps
Il n’est plus mon ami, non
Il m’a tellement trompé
Tout comme m’a trompé
Sa progéniture miniature
Encore plus mesquine
Et encore plus fourbe que lui.